Retour au Maroc...
Et oui ! comme quoi, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Enfin, je suis "obligée" car c'est mon DG qui m'a directement demandée d'y retourner pour un peu plus de 3 semaines en mars. Nous étions alors début février dans un bureau avec 2 témoins à cet entretien que j'aurais espéré individuel après les 3 mois au Maroc.
Donc en bon petit soldat, je n'ai rien dit sur le moment, mais j'ai demandé un nouvel entretien, et comme rien ne se passait, j'ai envoyé un "missile longue portée" de ma fabrication : un e-mail récapitulant toutes mes demandes. Vu la manière dont il a été reçu, puis traité, je la sens "mi-figue mi-raisin" cette boite.
Mais j'ai beaucoup de ressources, et si je ne suis pas satisfaite, je mettrais fin à la collaboration. J'ai cette liberté de pouvoir dire "merde" à tout instant, de prendre mon sac et mon manteau et de me barrer.
Les PDG ne supportent pas ça, car ce n'est pas facile de contrôler quelqu'un qui a ce genre de discours "ce n'est pas grave, je ne pense pas qu'on puisse travailler dans ces conditions" et qui s'en va.
Enfin, le problème n'est pas tant le Maroc en soi. J'apprends beaucoup de choses : faire des réunions, être le leader, planifier, organiser, diriger, et c'est à la fois plaisant et instructif. A côté de ça, ma spécialité, c'est le Japon, alors j'en ai rien à faire du Maroc. Le label Afrique sur mon CV, ça me casse en 2. Même une augmentation de salaire conséquente ne pourrait pas me faire accepter de ruiner toutes ces années à bosser et avaler des couleuvres pour avoir un CV cohérent.
C'était le coup de rage du jour. Ca faisait pas mal de temps que ça couvait. Il fallait que ça sorte.