Veni vidi vici / vade retro le virus baveux/ je suis guérie (précision pour les incultes)

Bon et on en reparlera jamais.
Par ce que c'est horrible de parler de ses glairs et de ses mucosités, comme s'il passait par la tête de votre vieille tante Raymonde de parler de sa phlébite (comment c'est déjà fait et donc c'est trop tard?) ou à Tonton Jean-Louis (en pensant à prononcer Jean-ouiiii) parlant de ses calculs reinaux (et de leur douloureuse évacuation par l'urètre, à l'époque où il en avait encore un)...je crois qu'on a tous les mêmes tarés de famille en famille, ça doit être un truc français !!

Passé le stade du moufflet vagissant, parler de maladie, c'est sale même si le Doc (en référence à une émission sur une radio de grande diffusion de mon adolescence boutonneuse) vous a affirmé pendant des mois le contraire.... sauf le vrai doc (mais pas celui de la radio)!

D'ailleurs, vous remarquerez comment les gens détournent le fait de parler d'eux pour parler de leur chien lorsqu'il en ont un. Le chien, ce prétexte à se lier d'amitié avec tous les autres possesseurs de chien (ou possédés par les chiens, c'est selon), c'est formidable.
J'aime les chiens, attention, mais le chien reste à sa place, si possible loin de moi quand j'ai pas envie qu'il me saoule avec ses gros yeux ronds. Et un jour, grâce à M6 et ses émissions débiles aux sujets non moins débiles, j'ai découvert que j'avais raison.... Pour se faire respecter de son chien, il faut lui imposer des limites : les notres !!!!

Bref c'était une parenthèse pour dire que si vous êtes terrorisés par votre teckel, c'est qu'il fallait lui apprendre le caniveau. Et puis, à la limite mieux vaut peut-être avoir qu'un chien que des enfants non désirés... vous me direz que ce n'est pas sur le même plan, détrompez-vous et rappelez-vous ce que disait Coluche : "Y a des gens, on croirait qu'ils ont eu des gosses car ils pouvaient pas avoir de chien !"